Table des matières 📚
Notre histoire commence il y a plus de 3,8 milliards d'années, à cette époque notre planète continue de se former (voir histoire et origine des plantes), l'apparition d'océans permet à la vie présente sous des formes aquatiques et microscopiques, de s'épanouir.
Les nombreuses symbioses crées entre ces micro-organismes, permettent la naissance de nouvelles formes de vie plus grandes et diversifiées.
Les océans sont à cette période, le seul lieu de vie possible pour tout être eucaryote (nos ancêtres communs à tous). OUI, car en dehors des océans, les terres sont arides, sèches, violentées par les actions du climat, agressées chimiquement...
Les années passent et les plantes commencent à s'installer sur terre, aidées par les champignons ; puis les insectes, les reptiles, puis les mammifères s'y installeront à leur tour...
Tous ont un point commun : ils possèdent leur ancien lieu de vie à l'intérieur même de leur corps (oui, notre organisme est constitué de 70 à 90 % d'eau, la composition de notre plasma sanguin est très proche de celle du plasma marin, nous sommes capable d'utiliser l'osmose quand nous sommes en contact avec l'eau...), nous sommes tous issus des océans, et nous portons tous un océan en nous (en quelques sortes).
Vivant maintenant sur la terre ferme, nous avons tous besoin de nous abreuver, sans quoi nous serions déshydraté... (l'eau s'évaporant de nos corps, nous permet ainsi de faire baisser la température de celui-ci, de nettoyer nos liquides cellulaires, nos organes ainsi que notre sang et d'éviter aussi d'être surcharger en eau...).
Mais alors !
Si nous avons besoin de boire régulièrement pour éviter de nous dessécher, nous pouvons aller au bord de la mer, ou de l'océan pour boire de l'eau salée (puisque nous venons de là bas nous devrions être capable de la boire !!).
Et bien comme vous le savez surement déjà, cela n'est pas possible du fait de la teneur en sel trop importante de l'eau de mer, pour notre corps.
Elle contient 35 gr de sel (chlorure de sodium) en moyenne par litre, alors que nos besoins journaliers s'élèvent à 9gr/ jour de sel...
En buvant de l'eau de mer ou des océans, notre corps va vite se rendre compte qu'il y a trop de sel, et va essayer de s'en débarrasser en excrétant cet excès de sel par l'utilisation de l'eau de notre corps afin de le diluer et de l'évacuer, entrainant ainsi notre déshydratation...
Notre planète appelée aussi "la planète bleue" est composée à 97,2% d'eau salée (présente dans les océans, les mers intérieures et certaines nappes souterraines).
L'eau douce représente donc 2,8% de l'eau totale du globe.
Dans ce faible pourcentage, 2,1% de cette eau douce est contenue dans les glaciers, se qui nous laisse seulement 0,7% d'eau douce disponible (environ 191 milliards de m3/an).
Et enfin sur ces 0,7% d'eau douce, seulement une partie est vraiment pure et viable...
Cela laisse à réfléchir... 😅
Les sources d'eau (l'eau la plus accessible, encore captée dans les villages de nos jours)
Les résurgences (sorties d'eau filtrée naturellement et accessible)
Les torrents, rivières, lacs (captages pour l'eau du robinet en partie)
Les nappes souterraines (principalement notre eau du robinet)
On oublis souvent de parler de l'eau stockée en chacun des êtres vivants de notre planète (animaux, insectes, arbres...), en moyenne c'est 70% d'eau que possèdent chacun de ces êtres, alors multiplié par le nombre d'êtres vivants sur terre, je vous laisse calculer !
Les plantes et arbres ont aussi un autre rôle extrêmement important dans la culture de l'eau potable ; ils sont capables d'attirer l'eau à eux, de faire pleuvoir, et de la stocker en quantité dans leur structure aérienne, ainsi que dans leur racines (voir l'article Cultiver l'eau).
Cet article sur la culture de l'eau, est très important pour mieux comprendre l'intérêt des plantes et arbres dans nos vies !
Ils sont les premiers cultivateur et créateur d'eau douce pure et en quantité sur notre planète ! Ils sont donc essentiels à la vie sur terre au delà même de leur qualité à créer la matière
L'eau est utile dans notre quotidien (du plus au moins vital)
pour nous abreuver et donc à nous hydrater (boire entre 1,5 et 2L par jour)
cultiver nos aliments (Fruits, légumes, viandes, céréales, oléagineuses...)
nous laver (après avoir transpiré fortement, ou avoir été en contact avec des éléments toxiques...)
cuire nos aliments (L'eau permet différentes cuissons d'aliments, comme la vapeur...)
nous rafraichir (en été quand nous surchauffons...)
diluer certains produits (aliments liquides, produits de peinture...)
nettoyer notre lieu de vie...
Voici la consommation moyenne en eau par jour pour une personne en France
Cela s'élève à 149L/jour et par personne en 2020.
Ici nous parlons d'une moyenne qui représente 54m3/an et par personne.
Ces chiffres diffèrent en fonction de plusieurs éléments
Les revenus (les personnes à revenus modestes consomment plutôt 90L/jour et par pers)
L'âge (un enfant = 69L/jour/pers, une pers âgée = 105L/jour/pers, certaines pers âgées = jusqu'à 310L/jour/pers dans certaines institutions)
Mode de vie (sportifs = 204L/jour/pers et vacanciers = 230L/jour/pers en moyenne)
La géographie (suivant si il fait chaud, froid, si il y a des piscines... Nord pas de Calais = 109L/jour/pers et Provence Alpes Côte d'Azur = 228L/jour/pers en moyenne)
Ceci est calculé sur une moyenne nationale, les résultats sont donc potentiellement différents d'un milieu à un autre.
Photo du site : centre d'information sur l'eau
On observe que 93% de nos consommations sont destinées à l'hygiène, tandis que 7% le sont pour notre alimentation et hydratation.
Améliorer notre consommation en eau au quotidien
Les toilettes à eau, remplacés par des toilettes sèches quand cela est possible (=20L/jour en moins, et du compost gratuitement)
Utiliser ses habits un peu plus longtemps avant de les mettre à la machine à laver (pour une machine par semaine au lieu de deux habituellement = 6L/jour en moins)
Prendre une douche plutôt qu'un bain (= les 3/4 de la conso en moins !)
Et pour le reste je vous laisse trouver par vous même vos réponses !
Vigilance aux consommations d'eau discrètes
Goutte-à-goutte : 4 litres par heure soit 35 m3 par an
Mince filet d’eau : 16 litres par heure soit 140 m3 par an
Chasse d’eau qui fuit : 25 litres par heure soit 220 m3 par an
Je vous propose cette image où de nombreuses nouvelles habitudes sont proposées pour économiser l'eau dans notre quotidien.
Pas d'obligations mais plutôt des suggestions de libre choix qui peuvent être intéressantes à court ou long terme.
Image du site : LesMins.blog
Les consommations d'eau cachées pour le consommateur (appelés empreinte eau ou eau virtuelle)
Ce sont toutes les consommations d'eau qui sont nécessaires à l'exploitation, la réalisation ainsi qu'à la culture d'un produit ou d'un aliment.
Environ 1/5ème de l'eau consommée dans le monde (20%) est de l'eau virtuelle, échangées entre les pays sous forme de produits agricoles ou industriels...
L'industrie de l'automobile (35 000L d'eau pour produire une voiture en moyenne)
La production de plastique (2000L pour fabriquer 1kilo de plastique, et plus pour recycler)
L'industrie du médicament (5 millions de litres d'eau pour 1kilo de médicament en moyenne)
Création d'aluminium (125 000L d'eau pour 1kilo d'aluminium)
L'industrie du textile (2700L d'eau pour créer un t-shirt en coton)
Les objets électroniques (tous les composants d'un ordinateur demandent 100 000L d'eau à la création)
Les centrales nucléaires (rivières détournées pour participer grandement à leur refroidissement)
L'industrie du pétrole (et là c'est pas beau à voir...utilisation de très grands volumes d'eau, pollution...)
L'agriculture (exploitations céréalières, maraichage, arboriculture, élevages...)
et autres...
Sur ce graphique, on peut voir le pourcentage moyen d'eau consommée "à des fins agricoles" dans le monde, et en fonction des pays.
Ce que l'on observe ici c'est qu'en fonction du pays, les besoins en eau sont très différents, certains bénéficient d'un climat favorable, tandis que d'autres produisent de grosses quantités pour exporter à travers le monde et peuvent se priver de leur ressources en eau pour de l'argent...
Image du site : Activeau.fr
En tout cas, plus un pays est exportateur de produits agricoles ou industriels et plus il consomme l'eau dont il dispose sur place... C'est ça l'eau virtuelle... VIGILANCE 😲
L'eau verte : qui vient des pluies et qui est donc renouvelée naturellement et accessible naturellement.
L'eau bleue : qui est l'eau réellement consommée par les animaux, et les cultures végétales et qui a permis aussi le nettoyage de toute la chaine de production.
L'eau grise : qui est l'eau utilisée pour dépolluer les effluents et les recycler.
L'eau verte est renouvelée naturellement, elle correspond aux précipitations qui peuvent être captées par le lieu de culture agricole...
Elle compte dans l'addition, mais sans compter vraiment car elle fonctionne indépendamment de l'utilisateur (sauf si il la récolte).
L'eau grise et l'eau bleue sont toutes les deux comptées dans la consommation d'eau virtuelle, car elles sont exploitées pour fournir les besoins nécessaires en eau durant l'élevage et la culture.
De maïs d'ensilage = 238L en zone tempérée en moyenne
De pomme de terre = 300L d'eau en moyenne
De blé = 590L d'eau en zone tempérée en moyenne
De maïs à grains ou soja= 460 à 900L d'eau en zone tempérée en moyenne
D'orge = 524L d'eau en zone tempérée en moyenne
De riz pluvial = 1600L d'eau en zone tempérée en moyenne
De riz inondé = 5000L d'eau en zone tempérée en moyenne
De coton = 5263L d'eau en zone tempérée en moyenne
Données venant : CNRS "consommations agricoles"
Ici l'eau verte est aussi comptée, cette technique est appelée "water footprint", elle calcule l'eau globale circulant sur les lieux de production (pluies, eau exploitée ...)
Il existe une autre technique, celle qui calcule l'empreinte eau réelle "méthode ISO 14046", c'est à dire l'eau réellement utilisée et non renouvelée par le lieu de production ou de culture (nous verrons cela plus loin)
A cela on peux ajouter les viandes 🍖 (pour 1 kilo)
15 000 L d'eau = pour du bœuf
5677L = pour de la viande porcine
5060L = pour du fromage râpé ou fondu
4430L = d'eau pour du poulet
3300L = d'eau pour des œufs
940L = pour du fromage
Et les produits importés (pour 1kilo)
20 000L = pour du chocolat noir
15 897L = pour du café
14218L = pour des noix de cajou
11363L = pour des pistaches
1800L = pour des mangues
1173L = pour des avocats
Données récoltés en partie sur le site : "bfmtv.com"
L'eau verte est mise de côté, seule l'eau bleue est comptée pour la consommation et enfin à cela sera soustrait l'eau grise qui sera retournée au milieu sauvage...
Bien-sûr l'eau grise retournée au milieu est souvent polluée, ou dégradée, ce qui signifie qu'il y a un déséquilibre sur ce qui est de la qualité de l'eau prélevée par rapport à celle rendue en partie à la nature...
Ceci implique de trouver de meilleurs manières de travailler avec le vivant, afin que ce que nous lui rendons soit aussi qualitatif voir meilleur que nos emprunts... et là dessus nous avons encore des efforts a faire.
Car l'eau polluée qui est redonnée à la terre, participe à dégrader les milieux et à réduire l'équilibre de vie des environs, voir des zones plus éloignées encore en rentrant dans le grand cycle de l'eau...
Pour cette méthode "ISO 14046", 1 kilo de viande bovine équivaut à la consommation réelle de 50 litres d'eau enlevé du milieu...
Pour la méthode "water footprint", cela équivaut à 15 000 litres consommés pour 1 kilo de viande bovine.
Mais là n'est pas le sujet de cet article, ici il est surtout question de prendre en compte la consommation en eau que va représenter notre mode d'alimentation au quotidien...
Nos modes de culture ou d'élevages pratiqués par les agriculteurs, maraichers, arboriculteurs, éleveurs, ainsi que la taille de la structure... sont des points importants vis à vis de la consommation en eau.
Plus on s'éloigne du mode de vie originel de l'animal ou du végétal, et plus cela est coûteux en terme d'intrants, d'énergie, et de main d’œuvre... mais plus facilement contrôlable...
Par exemple
Un éleveur de poules en plein air, apportera moins d'intrants qu'un éleveur de poules en batterie...
Poules plein air
Plus d'espace pour s'activer, se nourrir et prendre le soleil...
Meilleur santé globale de l'animal, permettant certaines fois d'éviter les anti-biotiques ou autres substances chimiques...
Meilleur environnement sanitaire pour les animaux...
Même si ces conditions peuvent être améliorées !
Poules batterie
Les animaux sont immobilisés dans des cages
Elles ne pratiquement pas le sol (soit disant pour ne pas se salir...)
Elles sont gavées aux intrants
Elles ne sortent pas et ne voit pas le soleil
Elles sont bourrées d'anti-biotiques de vaccins...
Bref peu de grande santé et de soin de la nature ici...
Allons plus loin encore
A côté de chez soi se trouve un éleveur de poules dont la structure est à taille humaine (petite).
Il aime ses bêtes et leur laisse beaucoup d'espaces pour courir, manger...
Ses poules sont nourris aux restes de légumes, fruits, pains, céréales...
Les poules peuvent nicher dans des arbres ou dans des poulaillers plus grands que la moyenne, elles n'ont subis aucuns anti-biotiques et sont soignés aux huiles essentielles, plantes...
A côté de leur espace de cheminement en extérieur, une ou plusieurs sources d'eau sont accessibles dès que besoin.
Pour peu que l'ensemble des aliments soient bio ou plus encore.
Alors on se rapproche d'un élevage qui défie les lois de la consommation en eau, de l'émission de CO2 et de la qualité des œufs et de la viande !
Cette histoire me rappelle que dans la forêt il y a cette même structuration, plus c'est diversifié, en interaction, et en libre service et mieux l'ensemble se porte...
Dans cette histoire si en plus de cela, ces poules gambades au milieu d'autres animaux de toutes sortes, alors nous aurions un lieu diversifié en espèces animales, et donc moins concurrencé par la même espèce !
Sachez, que la plus part de nos animaux d'élevage, viennent à l'origine des clairières forestières, et sont donc des animaux en partie forestiers, ce qui implique le retour du milieu forestier dans leur mode d'élevage.
Ce n'est pas parce qu'on nous dit qu'après la production l'eau est rendue en partie à la nature que c'est forcément positif...
En réalité on pollue cette eau, qui aura été chargée des éléments avec lesquels on l'aura mis en contact, et ainsi c'est la nature qui devra une fois de plus se charger de la rééquilibrer et de la purifier...
Même si elle possède cette capacité à régénérer l'eau, il y a des limites à ce qu'elle peux accueillir et gérer...
A notre époque de vie, prendre en compte cette ressource formidable qu'est l'eau en étant reconnaissant, en la remerciant profondément pour tout ce qu'elle nous permet et pour tout ce auquel elle a participé jusqu'à nos jours, me parait être important.
Pour cela être conscient de notre consommation en eau dans notre quotidien est une valeur, qui penche en faveur de la préservation de l'eau !
le circuit court (acheter directement au producteur ou au concepteur peux grandement améliorer les conditions de vie de chacun)
le local (c'est à dire ce qui est produit à moins de 100kms de chez nous, ce qui est déjà pas mal niveau distance...)
les aliments de saison (les tomates c'est pas toute l'année ! On vous l'a déjà dit !)
le minimalisme ou essentialisme pour ceux qui le souhaite (juste l'essentiel pour être heureux)
les AMAP (Association pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne) (payer une avance au producteur qui doit en échange produire des paniers sur une période donnée, afin de fournir les investisseurs ^^, il produit juste ce qu'il faut et l'aménage comme il le souhaite en paniers garnis)
le fait maison (pour animer la créativité en chacun de nous et créer des produits de qualité)
le groupement d'achat (pour acheter ensemble à moindre prix et de qualité)
le réutilisable ou réparable (pour multiplier la durée de vie et ainsi diminuer les besoins de productivité)
le partage communautaire (l'idée étant d'acheter en commun des objets et de convenir ensuite des utilisations, pour éviter de multiplier les achats du même objet pas toujours nécessaire...)
et bien d'autres...
Vous l'aurez compris, tout est une question d'équilibre et pour cela rien de tel que de s'informer afin de développer son discernement et d'envisager de nouvelles habitudes de vie, qui font du bien au moral, au corps et à la planète !
Portons-nous bien !
By "Cheminement végétal" Décembre 2023