Un monde végétal aux mille et une capacités
Pour commencer, tous nos sols fertiles ont été fabriqués en grande partie par l'apport des plantes et particulièrement par les arbres.
Sans eux, pas d'apport de lignine (et de cellulose). Ensemble, ces deux matières organiques permettent de créer l'humus en se liant aux sols eux-mêmes constitués de matières minérales créées par la fragmentation des roches volcaniques ou sédimentaires durant de longues années.
La symbiose de ces deux types de sols va aboutir au sol fertile nécessaire pour la culture de végétaux, la nutrition des êtres hétérotrophes, les micro-organismes et bien d'autres... (voir lien pédologie, C-A-H).
Nous, êtres de mouvements, sommes les descendants indirects de ces êtres végétaux, car sans eux pas de sols, donc pas de vie terrestre (actuelle) envisageable.
Les plantes sont bien plus adaptées que nous vis-à-vis des environnements existant sur notre planète.
Pour exemple, nombreux sont les scientifiques qui ce sont lancées dans des recherches sur les plantes et cela dans le monde entier. Ces recherches leur ont permis de découvrir une vingtaine de sens chez les plantes (contre cinq pour nous êtres humains, plutôt neuf en réalité), ainsi qu'une certaine forme de mémorisation proche du fonctionnement de notre mémoire.
Durant des milliers voire des millions d'années, les êtres végétaux se sont retrouvés face à de nombreuses épreuves, évènements, et changements de leur environnement.
C'est en grande partie grâce à ces phénomènes que se créent toutes les adaptations, mutations et transformations existantes aujourd'hui encore chez les plantes ; les amenant ainsi à adopter de nouvelles habitudes, de nouvelles apparences, de nouveaux partenariats...
Chacun s'est spécialisé à sa manière et cela explique la raison de la grande diversité d'êtres vivants encore présents actuellement.
Les conifères, qui, comme le pin noir (Pinus nigra), attendent les fortes chaleurs ou incendies pour relâcher leurs graines contenues dans des cônes protecteurs. Ceci permet l'expansion de l'espèce, en choisissant le moment idéal, et en protégeant et favorisant la germination des prochains pins noirs ainsi libérés.
Les plantes carnivores (comme la dionée, la népenthès, droséra...) se sont mis à digérer des insectes ou animaux, pour récupérer les nutriments nécessaires à leur épanouissement, dans des milieux souvent très pauvres en matières organiques disponibles ...
Les Crassulacées (famille des plantes grasses) ont renforcé leurs cuticules qu'elles ont recouverts de cire pour les rendre quasiment étanches, et ont appris à conserver l'eau sous une forme particulière (le mucilage) à l’intérieur de leur appareil végétatif ; cela leur permettant de s'adapter au manque d'eau important et à la chaleur extrême des milieux arides, désertiques et rocheux.
Le mouvement de vie qui anime chaque être vivant (chi, qi, ether, prana, humeurs...), cherche dès que possible à aller vers la diversification et la complexification (phénomènes syntropiques) de l'ensemble de leurs caractéristiques, dans le but de répondre aux problématiques pouvant se présenter à elles.
Dans cette thématique, nous explorons les compétences que possèdent les végétaux pour s'adapter et s'épanouir dans les différentes situations et les différents milieux que proposent notre planète actuelle.
Voici donc un lieu dédié à la curiosité et à la connaissance de nos amis chlorophylliens.
By "Cheminement végétal"